Le coronavirus (COVID-19) qui a émergé en 2019 continue d’être une préoccupation sanitaire majeure dans de nombreux pays du monde. Une forme de confinement est en vigueur dans la plupart des pays et le retour à la normale n’est pas pour demain. En raison des risques pour la santé, il est donc recommandé de porter un masque buccal dans les situations sociales. Il existe de nombreux masques buccaux différents sur le marché et la question est de savoir comment ils se comparent.
Il est important de noter que les particules virales sont expulsées des voies respiratoires sous forme de gouttelettes relativement grosses lorsqu’une personne infectée parle, tousse, gémit ou éternue. Les particules virales peuvent également être propagées par l’exhalation, mais dans une moindre mesure. Selonl’Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus se propage principalement lorsqu’une personne infectée est en contact étroit avec une autre personne, c’est pourquoi le port d’un masque buccal est recommandé.
Le port d’un masque buccal n’est pas le seul élément important. Le matériau dans lequel le masque est fabriqué est également important. La façon dont le masque s’adapte au visage est également très importante lorsque l’on veut éviter la propagation de particules virales. Le masque doit donc être suffisamment serré pour créer une étanchéité, mais suffisamment confortable pour éviter les repositionnements fréquents.
Masque FFP1- FFP2 ou KN95, N95 ou P2
FFP est l’abréviation de Filtering Facepiece Particle. Cela signifie que ce type de masque a été testé et qu’il filtre les particules. Le numéro ajouté (FFP 1, 2 ou 3) exprime le degré de filtration de l’air. Plus le chiffre est élevé, plus l’air inspiré et expiré est filtré. En outre, les masques disposent d’un marquage CE. En effet, les masques sont testés sur la base de la norme européenne NEN-EN 149 +A1 car ils doivent être conformes au règlement européen sur les équipements de protection individuelle (CE 2016/425).
Masque FFP1
Les masques FFP1 filtrent ≥80% des aérosols (fuite totale vers l’intérieur <22%). Selon l’Association néerlandaise des médecins généralistes, un masque FFP1 est suffisant pour les gouttelettes (petites et grandes) qui se propagent sur une distance de seulement 1 à 2 mètres et qui restent en suspension dans l’air beaucoup moins longtemps. Dans ce type de masque, les fuites sur les côtés sont particulièrement importantes. Les masques FFP protègent l’utilisateur contre l’inhalation de toutes sortes de substances nocives (y compris les virus) qui peuvent se propager dans l’air. Un masque FFP1 est un peu moins efficace qu’un masque FFP2 ou FFP3.
Masque FFP2
Les masques FFP2 filtrent ≥94% des aérosols (fuite totale vers l’intérieur <8%). Un masque FFP2 ou un masque KN95 est normalement porté lors du traitement de patients atteints de tuberculose (suspectée). Les masques FFP2 (équivalents à d’autres normes internationales connues sous le nom de masques N95, KN95 et P2) doivent être utilisés dans les situations où il existe un risque accru de libération de très petites gouttelettes, comme une exposition prolongée à une distance relativement courte à une personne positive au COVID-19.
Masque FFP3
Les masques FFP3 filtrent ≥99% des aérosols (fuite totale vers l’intérieur <2%). Ainsi, les masques FFP3 offrent la plus haute protection avec une capacité de filtrage allant jusqu’à 99 %. Ce type de masque est principalement porté par les employés des établissements de santé et des hôpitaux, ainsi que par le personnel de laboratoire dans les laboratoires médicaux. Ces masques vous protègent, ainsi que les personnes qui vous entourent, contre une éventuelle contamination. Les masques FFP3 existent avec et sans valve. Un masque avec une valve évacue l’humidité vers l’extérieur et est donc plus confortable à porter.
Masque chirurgical (types I, II et IIR)
Le but d’un masque chirurgical est de filtrer l’air expiré et de protéger l’environnement du porteur du masque des gouttelettes qui peuvent être produites en parlant, en toussant, en toussant et en éternuant. Ce type de masque ne protège pas en cas d’inhalation, ce que font les masques nasaux FFP1, FFP2 et FFP3, par exemple. Les masques de type I ont un BFE (efficacité du filtre bactérien) d’au moins 95 % et ne présentent aucune résistance aux éclaboussures. Les masques de type II ont un BFE d’au moins 98 % et, comme le type I, ne sont pas résistants aux éclaboussures. Le type IIR est la version qui ne laisse passer aucune humidité et protège encore mieux le porteur contre le coronavirus.
Masques en tissu
Selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), l’utilisation de masques en tissu fait l’objet de discussions. L’efficacité de filtration des masques en tissu est généralement inférieure à celle des masques PPP et des masques chirurgicaux. Toutefois, les masques en tissu peuvent offrir une certaine protection s’ils sont conçus et utilisés correctement. Les masques en tissu multicouche, conçus pour s’adapter parfaitement au visage et fabriqués en tissu hydrofuge avec un grand nombre de fils et finement tissés, peuvent offrir une protection minimale.
Conclusion
Alors, quel masque dois-je porter ? Certains masques fonctionnent mieux que d’autres pour ralentir la propagation du virus qui cause le COVID-19. Le plus important est de porter un masque buccal aux bons moments. Selon healthscience.be, il est recommandé de porter un masque buccal dans toutes les situations où vous ne pouvez pas respecter une distance de 1,5 mètre, comme dans les lieux publics ou bondés.
Porter un masque anti-poussière n’est pas aussi efficace que porter un masque chirurgical ou un masque FFP. Si vous choisissez de porter un masque en tissu, vous devez le laver quotidiennement à 60 degrés ou plus avec du savon. Dans la plupart des cas, le port d’un masque chirurgical est suffisant et dans la plupart des cas, un masque FFP n’est pas nécessaire. Lisez également notre article intitulé« Comment un masque buccal peut-il vous protéger en temps de Corona ? » pour en savoir plus sur la manière d’utiliser correctement un masque buccal.